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Rédigé le 30 octobre

Hier j’ai accompagné une de mes meilleures amies chez sa grand-mère morte…
Ouais dit comme ça, ça parait glauque, mais en fait on a pas mal papoté et rit.
Bref ce n’est pas le sujet.
En rentrant chez moi, pour me tenir compagnie, j’ai mis la radio au volume normale pour une personne du troisième âge, et je suis tombée sur une chanson de GEORGE MICHAEL (CARLESS WHISPERS pour être précise). Et là, je me suis mise à chanter (faux) à tue tête cette chanson qui est sortie alors que je n’avais que un an (et encore je n’avais pas encore soufflé la bougie).
Pourquoi je connais cette mélopée pleurnicharde (mais que j’adore) ? Parce que j’ai une soeur. Une soeur qui m’a aimé et fait grandir au son sirupeux de Georges, de la funk de Cool & the gang, qui m’a chanté, dans deux langues, Starmania (rien à faire, quelque soit la langue j’aime pas).

Une soeur, qui quand elle entend des musiques sorties des années 80 ne peut s’empecher de danser, de chanter, et même quand je suis dans une autre pièce et que je la sais écoutant de la musique, je l’imagine naturellement remuer de la gambette dans une drôle de chorégraphie imporvisée de Madonna, chanter en tenant le biberon de son dernier comme micro, et plein d’autres choses, que je me garde, pour moi.

Merci pour la musique, et pour plein d’autres choses.

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Comme chaque année, arrive un moment,généralement situé entre septembre et novembre, ou mes cheveux m’insupportent, me navrent, me dépriment.
C’est généralement à ce moment que, prise d’une envie de changement de tête quasi vitale, je me rue chez mon coiffeur, à Chateau-thierry dans l’Aisne en Picardie, et que je demande la totale: coupe, shampoing, méche, soins, brushing.
Je ressors habituellement satisfaite, et ça a été le cas samedi dernier.
Jusqu’a aujourd’hui.
Vous avez deja vécu ce moment atroce, ou après vous être lavé les cheveux, et donc les trace d’un brushing professionnel effacé, vous vous rendez compte que votre coupe ne ressemble à rien?
Je voulais une coupe dégradée dérrière, histoire d’avoir une coiffure dynamique, et je me retrouve avec une coupe carrée a la Ségolène Royale!
Pas de dégradé, pas d’éffilé, c’est droit, plat, morne et affreusement ringard.
Je me tate en ce moment même pour filer chez le premier coiffeur venu pour corriger cet atrocité capillaire. Ca ne pourra jamais être pire qu’une coupe à la Nana Mouskouri.

Quelques heures plus tard…

C’est assez bizarre d’entrer quelque part et de demander qu’on vous « dégrade » quelque chose. Et bien ce fut avec plaisir qu’une jeune demoiselle me dégrada ma coupe, transformant ma coupe de Chantal Goya en quelque chose digne de notre siècle.
Je suis contente; Je n’ai pas encore lavé la chose, mais ca semble repondre a mes attentes.
Et croyez moi, elles sont nombreuses. (Mes attentes…je précise pour ceux qui suivent pas).

Ceci est une tragedie, une horreur, un enfer, une damnation!!
Je dois vous avouer quelque chose qui me hante et qui je l’avoue me pourri passablement la vie.
Oui, oui, ceci est un coming out. Mais point de jeune femme nue cachée dans mon placard.
Il s’agit de quelque chose de gras, gros, et qui selon moi ne peut m’appartenir.

J’ai des genoux hideux.

Ils sont grassouillés, ils ne correspondent absolument pas au reste de mon corps, donc j’en déduis qu’ils ne sont pas à moi. Il y’a dû y avoir une térrible méprise à un moment donné de ma conception.
Je les hais!! donc si vous voyez sur E-bay une vente aux enchères de petits genoux, sans gras qui ressemblent à autre chose qu’a un groin de cochon machouillé, et bien je suis preneuse.

sinon vous ça va?

Tu es rentré mon petit chat.

Merci, à toi à Ales dit oeil de lynx de l’avoir vu et a Tamila et Danyl d’avoir toujours vu le « bon côté des choses ».

Pauvre famille qui ne connaîtra pas le bonheur de t’adopter, pauvre petite fille ou petit garçon qui ne pourront pas te caliner…Hin hin hin! C’est MON chat à moi, pas touche les petits enfants!!

Non mais oh!!

Merci d’être reviendu.

ps: merci à mon correcteur. Je t’aime.

Encore une fois je sais ce que beaucoup vont penser.

Pas important, rien n’est important.

Oui ce n’est qu’un chat, non je ne fais pas une fixette sur les chats.

Et encore une fois, comme pour Bijou, je vais parler d’une peine que beaucoup (voir même le plus intime de mes intimes) qualifieront de ridicule.

Et bien on ne pleure pas que les choses « qui en valent la peine »! Et puis c’est quoi les critères des choses qui en valent la peine? la aussi il faudrait être conformiste et entrer dans le moule de ce qui doit ou non nous peiner?

Mon chat s’est perdu, et ça, ça me fait de la peine.

Je ne sais pas ou il est et je l’aime beaucoup, ça c’est mes critères! comme aussi le fait que je m’en sois occupée depuis sa naissance, qu’il est gentil et qu’il était sous ma responsabilité.

Non ce n’est pas un enfant que j’ai perdu, ni mes parents, ni mon amour, mais merde!! pourquoi je n’aurai pas le droit d’être triste pour mon animal de compagnie? Le pire c’est que j’espère encore qu’il revienne. J’espère encore repartir à la maison avec. J’espère encore rentrer de l’école ou du travail et le trouver, j’espère encore qu’il posera sa patte sur ma bouche quand je veux parler, ou qu’il voudra manger dans mon pot de yahourt. J’espère et je pleure. Parce que je sais au fond de moi que je ne le reverrai pas.

Je ne choisis pas les choses qui me font de la peine, et encore moins celles qui peuvent m’affecter. Je suis triste quand je lis qu’un gamin est mort dans le jounal, je suis triste quand des copains redoublent, je suis triste quand ma soeur pleure, quand mon pere déprime, quand Jc a passé une mauvaise journée. Je pleure devant Thalassa, je m’emeut devant une mère qui a l’air crevée devant ses 4 enfants. Et je pleure quand mon chat se perd.

Mon petit Pixel, jamais tu ne liras ou comprendras un traitre mot de ce que j’écris, dis, ou pense, mais sache que tu es mon petit chat à moi, que je t’aime et que si tu ne reviens pasj’espère que tu seras chez une chouette famille qui s’occupera bien de toi, qui te laissera dormir dans leur lit et qui aura une petite fille ou un petit garçon que tu rendras heureux.

Rentre stp.

Oui je sais, ca fait longtemps. Pas de reproche je vous previens. Si vous étiez plus nombreux à me lire et plus nombreux à regretter mes écrits quand je m’abstiens d’en faire, et bien j’aurai plus de scrupules à déserter mon blog.

Bon après cette explication (qui n’en est pas vraiment une) j’ai des choses à raconter. Comment dire…je suis au Bénin!! et rien que ça c’est toute une histoire. Au Bénin les gens vous souhaitent toute la journée une bonne arrivée, un bon appetit, un bon départ, une belle journée. Au Bénin personnes n’est pressé et donc personne ne presse personne. Au Bénin les femmes portent des pagnes colorés et les hommes des boubous arc en ciel. Au Bénin la nourriture est bonne et est servi a toute heure. Au Bénin si tu demandes ton chemin, on te propose de t’accompagner à l’endroit que tu vise, si tu demandes ou est la buvette la plus proche on t’offre à boire. Au Bénin les rois t’accueillent et t’offre un alcool à te désinfecter les boyaux. Mais au Bénin les enfants ont le palludisme, il n’y a pas d’eau, il y’a des délestages d’éléctricité, et la vie coute très chère.

Je vais bientôt rentrer, et je vous raconterai vraiment pourquoi quoi qu’il arrive il faut visiter l’Afrique en général, et le Bénin en particulier. Bisou mon homme.

On revient d’Alger.

Ca m’a fait un bien fou!!

Retrouver la maison (même si elle était dans un état alarmant), retrouver les rues, les gens, l’algerien, la famille, et plus que tout autre choses: mes amis!

Rien n’a changé de ce côté la: ils sont toujours aussi ouverts, gentils, simples, rigolards. J’ai pu faire découvrir à mon chéri une partie d’Alger que j’aime, bien sur faute de temps on a pas pu tout voir (faute aussi de gens coopératifs je n’ai pas pu montrer à Jc Descartes).

Ma famille aussi a été à la hauteur, comme je m’y attendais: ils ont été chaleureux, accueillants. Ils m’ont manqué. J’ai construit une nouvelle vie ici, en France, et j’en suis ravie, je suis heureuse et fière de ce que je fais ici et avec qui je le fais. Mais je suis aussi plus que jamais heureuse et fière de mes origines, de mes amis, de ma famille et des valeurs qui me viennent d’Alger.

Assurement on y retournera, avec plaisir!

Mon chat est mort hier.

Beaucoup de gens diront: « oh ce n’était qu’un chat ». Oui…et non!

Déjà  c’etait une chatte, c’etait la mienne et c’etait la plus incroyable de ses paires.

Elle est un lien fort avec mon enfance, mon adolescence, et mon tout jeune âge adulte.

14 ans…je pourrai dire plein de choses sur elle, tant elle faisait des trucs amusants, hors du commun ou uniques. Mais vous continuerez après de vous dire:  » ce n’etait qu’un chat ».

Alors je garde mes souvenir pour moi.

Bijou, ce soir je ne suis pas seule à être triste et à te pleurer. Tu dois être le seul chat qui ait eu du monde à son enterrement et un diner funèbre. Tu dois être le seul chat à cacher toutes les gommes de la maison et faire d’autres trucs que j’adore.

Tu vas me manquer.

Mais comme l’a dit mon frère: « the show must go on ».

Voilà ! C’est fait.

Je vais vous raconter l’une des plus incroyables expériences de ma vie: J’ai sauté en parachute (vous savez, dimanche loin des trucs nazes tout ça) hier. C’est comment dire…Génial?

On arrive, on repère les lieux, on scrute le ciel, et la on les voit!! Plein de parachutes qui s’ouvrent dans un ballet qui m’enchante deja! Petite formation: comment sauter, comment atterrir tout ça… Habillage, et hop…on enbarque dans l’avion, destination LE CIEL!!!

L’ambiance dans l’avion est bonne, ça discute, ça rigole, et au bout de 20 mn de montée, la porte s’ouvre, il est temps de sauter. On s’arnache au moniteur, on s’avance jusqu’a la limite de l’avion, on regarde le vide, les nuages et là…Il y’a plus rien!! On saute et on est ailleurs, on tombe dans le vide à plus de 200KM/H, c’est une sensation incroyable, on sait qu’on tombe, mais on a pas peur, on est bien, on est heureux! Puis le parachute s’ouvre, on ralentit, et on peut profiter du paysage, on papote, on pilote son parachute, on se sent bien, libre, completement zen. Au bout de 8 mn on amorce l’atterrissage, les personnes au sol se mettent a grossir, la terre se raproche, et la IMPACT, on touche le sol, on est a nouveau sur ses deux pieds.

C’est le truc le plus incroyable que j’ai fait, et je sais que je le referais. Apres le gobage d’huitres, la saut en parachute. Ma vie est palpitante des fois 😀

ps: merci à la meilleure soeur du monde d’avoir offert à sa petite frangine de réaliser son rêve.

Oui tient quoi vous faites ce dimanche? hein?

Déjeuner chez mamie? Rando avec les enfants? Jardinage ou bricolage? Cinéma pour les plus téméraires?… Vous en avez pas marre de faire des trucs de nazes nazes?

Bon leçon de vie pour être « in » les dimanches:

1. On se démerde pour avoir une soeur sympa
2. On se démerde pour être en très bon terme avec la dite soeur
3. On se démerde pour bien exprimer ce que l’on veut à sa soeur pour son anniversaire bien à l’avance (pour que la même soeur puisse s’organiser)
4. On se démerde pour que le jour de notre anniversaire notre soeur (la chérie d’amour) vous offre une tite enveloppe qui paie pas de mine
5. On ouvre l’enveloppe (la tout le monde devrait y arriver)

Et la…on decouvre que la soeurette qui a su ouvrir ses tites noreilles au bon moment vous offre, un saut en parachute.

Oui oui, pour être « in » mes amis, il faut sauter en parachute de 4000metres, le dimanche. Accessoirement on se debrouille pour enroler des collègues ou des amis pour s’envoyer aussi en l’air. Oui oui, je sais, comme le Pérou, ca aussi c’est la big classe!!